Quand Elian m'a proposé ce voyage, il voulait aller à Vienne , quelle drôle d'idée !

Peut-être une histoire de valse, de danses et de contre-danses (il a, à son corps défendant, pris des cours de danse de salon il n'y a pas si longtemps ...), alors, qui sait ?

N'empêche, j'ai pris une carte de l'Europe, et y'a pas, pour aller en Autriche à vélo, c'est quand même bien valloné !

Et puis moi, j'ai horreur de pédaler en danseuse !

Donc, j'ai mis mon veto, et j'ai proposé Amsterdam par la Belgique (avec à l'esprit des réminiscences du "plat pays" du grand Jacques, " avec des cathédrales comme unique montagne , et des vagues de dunes bla bla bla ", ça me rassurait )

J'ai du par contre lâcher pour la Suisse ... sans m'être bien rendu compte qu'il faudrait quand même ensuite passer le Jura et les Vosges ... et l'Alsace ...

Donc oui, ce sera Amsterdam, d'abord parce que c'est, si on monte tout droit de chez nous vers le Nooooord , la dernière grande ville qu'on trouve dans les terres avant de tomber dans la mer ... important de s'arrêter avant de tomber dans la mer, ça ferait rouiller les vélos.

Et puis Amsterdam, c'est le paradis des vélos ...

Et à Amsterdam, il y a des moulins à vent, et un Don Quichotte dort toujours un peu au fond de nous...

Et aussi, Amsterdam c'était une destination (et un super-marché) pour les routards des seventies ... ah , nos 18 ans, Led Zep, l'auto-stop , born to be wild...

Mais je m'égare, et si je m'égare, je n'arriverai pas à destination, donc revenons à nos vélos.

Justement, nos vélos, ils sont top prêts, révisés, huilés, bichonnés.

Nous , on est prêts aussi, enfin, on se le fait croire.

On s'est bien rodé, surtout le ... fondement en selle sur les routes des Cévennes (d'où le nom de notre team : iron-butt-bof), nos vélos sont rutilants, notre moral encore au beau fixe , alors :

GO GO GO !